Sous le titre (Syrian survivors demanding justice, accountability and effective participation), la Coalition des familles des kidnappés par l’État islamique a participé à un événement organisé en parallèle à la quatrième conférence de Bruxelles en soutien à la Syrie et les pays de la région. Le ministère des affaires étrangères hollandais et d’autres organisations, telles que Impunity watch, Pax et Women now, ont accueilli l’événement le 13 juin 2020. Celui-ci visait à prendre en compte les attentes et les besoins des victimes, ainsi que celles des survivants du conflit syrien, dans l’objectif d’orienter les prises de position politiques et financières des pays participants à la conférence de Bruxelles. Hiba Al-Hamed, en tant que représentante de la La coalition des familles des personnes enlevées par l’organisation de l’état Islamique – Da’esh, a présenté un discours aux pays participant à la conférence de Bruxelles. Dans celui-ci, elle mettait en lumière les souffrances éprouvées par les familles des kidnappés et le sentiment d’abandon par la communauté internationale et les autorités concernées par la lutte contre l’État islamique.Elle met également en avant la particularité de la cause des personnes enlevées. Celle-ci trouve ses origines dans la nature terroriste, sous étatique, de l’organisation, ainsi que sa composition humaine multinationale. De plus, Hiba a communiqué un certain nombre de revendications, visant à révéler la vérité et le sort des disparus, dans l’objectif de leur rendre justice en jugeant les responsables. Elle en appelle la communauté internationale, en particulier les pays défenseurs des droits de l’Homme, à assumer son rôle en aidant les familles dans leur bataille pour la recherche de la vérité et la justice.

Trois autres représentants des initiatives de la société civile et des associations des victimes ont également présenté leurs revendications à la conférence de Bruxelles, à savoir le programme de Taafi, Women Now for Development et Caesar Families Association.